
Léa, Aurélien et Maxime sont trois jeunes artistes qui travaillent entre la Belgique et la France. En 2019, ils décident de collaborer sur la question de l’écologie appliquée au domaine de l’art vivant.
Nous sommes préoccupé·es par l’écologie. Écologie non pas entendue comme « protection environnementale » mais avant tout au sens de l’étude d’un milieu, de ses relations, de ce qui nous lie à un même lieu. Écologie entendue au sens d’une préoccupation face à la justice sociale et les conséquences intrinsèques du système capitaliste sur le vivant.
À la base de notre recherche, il y a la prise de conscience d’un paradoxe : dans nos vies personnelles, nous réfléchissons quotidiennement à l’écologie. Mais jusqu’à présent, nous n’avions pas vraiment cherché à transposer ces considérations à la création en art vivant, c’est-à-dire à notre travail. Que faisons-nous en tant que travailleur·euse·s de l’art, comme actions dans notre secteur d’activité face à cette question, au moment d’une prise de conscience générale d’ordre social et politique, sur l’écologie ?
3ème vague, une écologie du spectacle vivant écrit et porté par Léa Tarral, Aurélien Leforestier et Maxime Arnould. Il bénéficie de l’accompagnement en production d’Entropie Production et du regard bienveillant d’Aurore Stalin (SLOWDANSE). La création est soutenue par le CENTQUATRE PARIS, le far° Nyon, le Théâtre de Poche (Hédé-Bazouges). Une coproduction de la Bellone, de la Fabrique de Théâtre (Bouverie).